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traduction Françoise Lopez
Communiqué
Nous, membres du Comité de Victimes des Guarimbas et du Coup d'Etat Perpétuel, en tant que victimes des violences survenues en avril 2013 et de février à juin 2014, exprimons notre PLUS ENERGIQUE CONDAMNATION de la visite dans notre pays des ex présidents Sebastian Piñera (Chili), Andres Pastrana (Colombie) et Felipe Calderón (Mexique) pour appuyer et soutenir les secteurs et les dirigeants politiques responsables des violences qui ont eu lieu dans notre pays à partir du mois de février 2014. A ce sujet:
Nous rappelons aux ex présidents que les dirigeants d'extrême droite que vous venez soutenir sont responsables de la mort d'au moins 43 personnes et des blessures de 878 compatriotes, dont une citoyenne chilienne, ainsi que de la destruction d'installations éducatives, de centres de santé, de locaux de stockage et de distribution d'aliments entre autres édifices consacrés à la garantie des droits de l'homme.
Nous condamnons le fait que vous ayez une vision partiale et sélective de ce qui s'est produit dans notre pays l'année dernière et que vous vous joigniez à la campagne internationale qui prétendent présenter les auteurs intellectuels et matériels de ces regrettables événements comme des victimes du pouvoir de l'Etat en publiant les personnes véritablement touchées directement ou indirectement par cette violence politique.
Nous regrettons que ceux qui, à un moment donné, ont eu l'importante responsabilité de diriger le destin de peuples frères utilisent leur condition d'ex présidents pour contribuer à provoquer l'impunité des graves violations des droits de l'homme et des crimes contre l'humanité dont sont responsables Leopoldo López et d'autres dirigeants politiques de notre pays, mettant en évidence ainsi leur rare engagement envers la justice et les droits de l'homme.
Nous exhortons la communauté internationale à soutenir la lutte que nous, les victimes de la violence politique, menons pour diffuser la vérité sur ce qui s'est passé au Venezuela ainsi que pour garantir la détermination des responsabilités et l'application des sanctions correspondantes aux auteurs matériels et intellectuels des graves dommages supportés par nous, qui faisons partie de ce Comité.
Nous appelons les autorités de l'Etat vénézuélien à rejeter les pressions que tentent d'exercer les ex présidents Piñera, Pastrana et Calderon et à rester fermes dans leur volonté de faire justice et de sanctionner toutes les personnes impliquées dans les regrettables événements survenus de février à juin 2014, y compris Leopoldo Lopez.
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