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Telesur

Ils ont demandé aux fonctionnaires états-uniens au Venezuela de s'approvisionner en produits de première nécessité parce qu'ils prévoient une période de violence avant les élections du 6 décembre.

par Hugo Moldis Mercado (Telesur)

Parmi les membres de la colonie états-unienne au Venezuela circule la rumeur que l'ambassadeur nord-américain et le chef de son bureau politique ont demandé à leurs fonctionnaires, à partir du début de novembre, de s'approvisionner en produits de première nécessité et ont prévu une période de violence aux approches du 6 décembre et après.

Pourquoi les nord-américains sont-ils si sûrs que les choses peuvent se compliquer au Venezuela?

Sans doute existe-t-il un plan destiné à changer le cours de la Révolution Bolivarienne et qui a pour épicentre politique les élections législatives du 6 décembre.

L'opposition vénézuélienne soutenue par les Etats-Unis a misé sur cette date pour obtenir un avantage politique et à moyen terme, parvenir à renverser le processus révolutionnaire commencé par le président Hugo Chávez en 1998.

Selon ce qui a transpiré, le plan est composé ainsi:

1. Stratégie de la communication: psychologie des masses

Travailler systématiquement en annonçant un triomphe qui renforce la confiance de l'opposition dans le vote et l'encourage à voter, diaboliser systématiquement le gouvernement de Maduro et la situation intérieure dans l'intention de présenter un pays dans le chaos.

Il est facile de vérifier dans la presse comment l'opposition projette une situation manipulée, encourageant l'hypocrisie sur plusieurs sujets comme l'insécurité, les pénuries, les soi-disant violations des droits de l'homme, entre autres.

2. Déclaration de fraude électorale

Au moment où les groupes de soutien proches des collèges électoraux constateront que les votes de l'opposition déclinent commencera sur les réseaux sociaux l'appel à crier à la fraude et à nepas reconnaître es résultats des élections. Le plan appelle à être attentif aux diverses étiquettes que l'opposition utilise pour ceux-ci.

Ce sera l'un des moments clefs du plan à travers lequel les opposants vénézuéliens commenceront à exiger du Conseil National Electoral, du gouvernement, et à réclamer une intervention des observateurs internationaux et du système des Nations Unies.

3. Croissance et consolidation de la plateforme de soutien international

Le plan établit qu'une fois lancée sur Twitter la consigne de refuser de reconnaître les résultats, on doit augmenter les déclarations de nos alliés à l'étranger aussi bien de la presse que d'hommes politiques.

Pour légitimer cette étape, on a organisé une plateforme électorale composée par des observateurs qui seraient sur place et en ligne et qui, depuis leurs pays, accompagneraient une rumeur de fraude de la part de l'opposition au cas où elle perdrait. Parmi d'autres organisations, il y aurait les fondations FAES et José María Aznar, la fondation Konrad Adenauer et Friederich Ebert, Human RightWatch, la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES), FreedomHouse, etc... Toutes ces institutions sont impliquées dans le travail médiatique subversif contre le Venezuela.

Pour leur part, ces institutions seraient accompagnées par ce qu'on appelle le groupe des anciens présidents qui soutiennent la démocratie au Venezuela composé par Felipe González, Álvaro Uribe, Andrés Pastrana, Tuto Quiroga, Fernando Lacalle, Felipe Calderón qui composent l'extrême droite régionale la plus remarquable au service des Etats-Unis dans cette zone.

Il a transpiré que ce joindraient à cette attaque contre le Venezuela des députés qui appartiennent à la plateforme de parlementaires mise en place contre Cuba au début des années 2000 mais qui fonctionne contre tous le spays de l'ALBA et qui sont financés par l'Institut International Républicain (IRI) des Etats-Unis et la NED. Il s'agit de la plateforme de jeunes parlementaires pour la démocratie à Cuba.

Cette plateforme à la Pyrrhus avec un nombre de parlementaires de droite réduit a surtout des propositions médiatiques et l'intention de donner des schémas politiques aux dénonciations en présentant l'opposition comme une victime et le Venezuela comme un pays qui viole la démocratie et les drits de l'homme.

Les dernières déclarations de John Kelly, chef du Commando Sud, et de Thomas Shanon en tant que conseiller pour l'Amérique Latine sur le suivi par la Maison Blanche du processus électoral vénézuélien et la récente présence à Caracas d'un groupe de parlementaires de la droite européenne qui a rencontré l'opposition constituent une preuve de cette stratégie.

4. Déploiement opportun d'actions de rues

Mais le plan subversif ne s'arrête pas là. On a donné pour instruction que les actions de rues ne doivent pas être des actions de masse mais être sous contrôle pour provoquer des divisions à l'intérieur des partis de la MUD, d'éviter les excès et sortir de ce que le sentiment commun décide. Limiter le nombre d'arrestations et les dégâts nécessaires pour distraire le gouvernement et faciliter les déclarations et les interventions de ses gouvernements amis.

Il est très difficile que les actions de rues ne deviennent pas violentes dans certains endroits du pays et restent contrôlées. L'échauffement des rues est un objectif de l’opposition pour atteindre ses buts, en particulier à Táchira et dans d'autres états frontaliers.

Bien que certains secteurs présentent des différences, il a transpiré qu'à certains endroits, l'opposition conserve des T-shirts avec les symboles du PSUV pour les revêtir avec violence lors de l'incendie de pneus, l'attaque de bureaux de vote et des médias du gouvernement entre autres, ce qui rappelle les événements de Puente Llaguno.

On sait que la femme de Leopoldo López, Lilian Tintori, le meilleur exemple de cette tendance, est allé visiter des états comme Lara et Portuguesa où elle a eu de nombreuses rencontres avec les secteurs de l'opposition à l'Etat sous prétexte de chercher du soutien pour faire annuler le jugement de son mari.

L'un des états où on prévoir que ces événements se produiront est celui de Barinas où, à cause de son très fort enracinement chaviste, l'opposition risquerait tout pour gagner le plus grand nombre de sièges et par là porter un coup au chavisme dans l'un de ses principaux bastions. Freddy Superlano, candidat dans la 1° circonscription de l'état étroitement lié à Tintori, serait l'homme de ces actions.

Des secteurs manipulés du mouvement étudiant feront partie des détonateurs des actions de rues comme celles qui ont eu lieu dans les villes de Miranda y Rangel. Pour le moment, ils doivent rester inactifs.

5 Immobilisation des missions sociales

Arrêter les actions sociales et les missions figure dans les actions préliminaires de la période d'avant les élections. En particulier, le plan établit d'obtenir que les centres médicaux ne soient pas en condition d'ouvrir leurs consultations, de soigner les patients ou d'aller porter secours aux blessés les jours précédant les élections et les jours suivant les élections.

Il est déjà arrivé que par des attaques, des lapidations, de la propagande hostile entre autres actions, l'opposition agisse pour que les missions soient immobilisées.

La droite essaie d'avancer en Amérique Latine et d'y reprendre position en utilisant des méthodes sales et tout son capital. L'arrêter est la tâche des peuples et des forces de gauche en occupant nos espaces dans les urnes, dans les médias, dans les parlements et dans les rues pour défendre les processus libérateurs du continent.

traduction Françoise Lopez

source en espagnol:

http://www.telesurtv.net/multimedia/Los-5-pasos-del-golpe-electoral-en-Venezuela-20151118-0087.html

URL de cet article:

http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/11/venezuela-les-5-etapes-du-coup-d-etat-electoral.html

Venezuela: Les 5 étapes du coup d'Etat électoral
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