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traduction Françoise Lopez
Caracas, 26 février AVN - Lors de son intervention à la session plénière du Parlement Européen, mercredi à Bruxelles, le député européen espagnol, Javier Couso appartenant à la Gzuche Unie, a demandé le respect pour le Venezuela et dénoncé des violences de la part de l'extrême droite.
"L'obsession du Venezuela au sujet des droits de l'homme, curieusement, toujours pendant les années électorales, me surprend. Bien que le Gouvernement vénézuélien ait gagné les élections contrôlées par des observateurs internationaux, nous assistons à une tentative de la droite la plus extrême pour renverser les gouvernements légitimes par la violence", a-t-il signalé.
Causo, qui est aussi vice-président de la Commission des Affaires Etrangères de la Chambre Européenne, a rappelé comment en 2014, avec le plan putschiste intitulé "La sortie", on a fait usage de la force paramilitaire ainsi que d'étudiants armés, qui ont fait 43 morts, tout cela alors que le gouvernement vénézuélien organisait une table de dialogue soutenue par l'UNASUR.
En ce sens, il a déclaré qu'aucun des parlementaires européens" n'a soutenu cette tentative de faire baisser la tension" et en particulier le Parti Populaire Européen, un parti qui s'est investi dans le débat sur le Venezuela comme sujet urgent dans l'ordre du jour du jour, a-t-il ajouté en référence à l'action soutenue par l'UNASUR.
Il a poursuivi en soulignant que "pendant ce mois de février, nous avons assisté au démantèlement d'un coup d'Etat intitulé Opération Jéricho qui allait bombarder des objectifs civils et même les médias de communication."
De la même façon, il a évoqué l'arrestation du maire Antonio Ledezma, qu'ils ont voulu monter en épingle à l'étranger comme un processus de violation de la loi, soulignant que celle-ci s'est déroulée suite à une décision judiciaire et sans aucune sorte de violence comme ils ont voulu le montrer. "Nous l'avons vu sur une vidéo malgré les mensonges des grands médias", a-t-il assuré.
Pour cette raison, le député européen a exigé que cesse l'ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela et a appelé instamment à laisser travailler l'UNASUR, un organisme qui enverra, à la demande du président Maduro, les chanceliers de Colombie, d'Equateur et du Brésil pour convaincre les membres de l'extrême droite vénézuélienne de participer aux prochaines élections législatives et à rester dans les voies démocratiques pour exprimer leurs désaccords politiques.
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