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traduction Françoise Lopez
Caracas, 21 janvier AVN - Le président de la République, Nicolas Maduro, a révélé mercredi une vidéo qui démontre les plans de déstabilisation d'un secteur de l'extrême droite pour provoquer l'incertitude et l'angoisse dans la population à propos de l'acquisition des aliments et des produits de base.
Dans le message annuel sur la gestion de l'exécutif national pour 2014, présenté lors d'une session de l'Assemblée Nationale et diffusé sur une chaîne nationale, le président Maduro a montré une vidéo sur laquelle d'ex militaires de la IV° république mettent au point des actions de violence et d'angoisse dans les réseaux d'alimentation.
Le matériel audiovisuel montre des appels téléphoniques effectués entre décembre 2014 et janvier 2015 dans lesquels ces actions sont planifiées.
La première de celles-ci entre José Gámez Bustamante, un ex militaire accusé d'espionnage, de conspiration et d'association de malfaiteurs, Iván Carratú Molina, qui fut chef de la maison militaire de l'ex président Carlos Andrés Pérez et qui a été impliqué dans des actions terroristes dans le pays.
Dans la conversation entre Gámez et Carratú, qui a eu lieu en décembre 2014, ils signalent que le plan d'actions violentes sera exécuté "dans des lieux où il y aient de longues queues" et qu'il suffirait de casser une vitrine d'un commerce pour "provoquer des pillages violents".
"C'est une stratégie, nous devons commencer à faire bouger les étudiants dans les grands commerces (comme les Approvisionnements) Bicentenaire, pour provoquer les premières vagues de violence et chercher à ce que la Garde Nationale Bolivarienne (GNB) et la Police Nationale Bolivarienne (PNB) agissent et attaquent" a commenté Gamez.
"C'est le mieux, ce n'est pas la même chose un étudiant emprisonné et une petite vieille, nous devons le faire sans ménagements mais nous devons continuer à parler de paix", a ajouté l'ex militaire.
D'autre part, Gamez a indiqué par téléphone à Franklin Hernández (chef de file engagé par l'extrême droite dans les états de Mérida, Táchira et Trujillo) qu'il recevrait des instructions sur les actions violentes dans les centres d'approvisionnement du pays en utilisant des étudiants. Dans ce plan est impliqué le parti de droite Volonté Populaire.
Lors de son message annuel à l'Assemblée Nationale (AN), le président Maduro a indiqué que Gámez et Hernández ont été arrêtés par les autorités.
Le chef de l'Etat a a lancé un appel "aux secteurs démocratiques de l'opposition vénézuélienne à ne pas tomber dans cet ordre du jour d'aventure, de désespoir, à être capables de reprendre le chemin du dialogue pour le pays, à ce qu'ils se otuchent le coeur et soient capables de contribuer à la grande tâche de reconstruction économqiue du pays, avec nos différences".
Plus d'arrestations dans les prochaines heures.
Lors de l'émission Con el Mazo Dando, transmise dans la soirée de mercredi par Venezolana de Televisión, le premier vice-président du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), Diosdado Cabello, a montré la vidéo complète qui révèle comment les ex militaires de la IV° République sont liés aux plans pourprovoquer la violence et l'angoisse dans les réseaux publics d'alimentation.
La matériel audiovisuel révèle qu'en plus d'appels téléphoniques, les ex membres de l'armée ont utilisé des courriers électroniques pour planifier ces actions.
Dans les mels, on établit que Ciro Méndez, représentant de l'entreprise navale King Ocean Services, demandait de ne pas décharger un bateau qui attaquerait à Puerto Cabello (état de Carabobo), avec un véhicule dans lequel étaient transportés des ressources pour financer les plans putschistes.
En ce sens, la Garde Nationale Bolivarienne (GNB) a arrêté Arquímedes Rondón, dépositaire du camion dans lequel étaient cachés 4 204 813 dollars qui cherchaient à entrer illégalement dans le pays par le port de Carabobo. Ces ressources seraient destinées à financer les plans de déstabilisation.
Cabello a informé ce mercredi que dans les prochaines heures, le Gouvernement National procédera à d'autres arrestations de ces messieurs et dames (...) Nous n'allons pas permettre des situations où la paix et la tranquillité de notre peuple soient mises en danger", a conclu Cabello.
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