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Caracas, 23 mars AVN – La dixième édition de la Foire Internationale du livre du Venezuela (FILVEN 2014) a battu des records d'assistance cette année en recevant 240 001 visiteurs à Caracas, a indiqué ce dimanche le président de la République Nicolas Maduro.
Ce chiffre « signifie que les gens préfèrent lire plutôt que faire des « guarimbas » », a-t-il affirmé lors de la clôture de la FILVEN 2014 en même temps qu'il précisait que lors de l'édition précédente, on avait enregistré 235 000 visites.
La FILVEN 2014 a été inaugurée à Caracas le 14 mars dernier et s'est déroulée jusqu'à ce dimanche dans les espaces du complexe culturel du Théâtre Teresa Carreño, l'Oeil du Bien Vivre, les espaces ouverts de l'Université Nationale Expériementale des Arts (UNEARTES) et la place des Musées, aux Beaux Arts.
La fête du livre a offert pendant 9 jours plus de 400 activités au peuple, classées en ateliers, débats, récitals de poésies et lectures.
La fête de la lecture parcourra le Venezuela.
La chef de l'Etat a annoncé que la FILVEN 2014 commencera son parcours sur el territoire national à Cojedes, du 23 au 25 avril pour ensuite se rendre dans les états d'Anzoategui, de Miranda, de Merida, de Guarico, de Barinas, de Bolivar, d'Apure, de Delat Amacuro, d'Aragua, de Falcon, de Lara, de Tachira, de Nueva Esparta et dans les autres états du pays.
La FILVEN parcourra le Venezuela « avec le pays invité d'honneur, le Brésil, et notre cher écrivain à qui nous rendons hommage, César Chirinos ».
En ce sens, il a réaffirmé que la fête, qui avant 2005 s'intitulait Fête Internationale du Livre de Caracas « n'est pas une fête exclusive » de la capitale.
Porto Rico, pays auquel on rendra hommage en 2015.
La onzième édition de la Foire Internationale du Livre du Venezuela 2015 (FILVEN) rendra hommage à Porto Rico, a avancé le président.
Avec cette action, le chef de l'Etat soutiendra « l'approbation de la Communauté des Etatas Latino-Américains et Caribéens (CELAC) à un processus de décolonisation de l'île et la décolonisation la plus importante que nous devons impulser est la décolonisation culturelle, celle de l'âme, des esprits. »
Pour sa part, laprésidente du Centre National du Livre (CENAL), Christian Valles, a signalé que la prochaine édition de la fête va se plonger dans la connaissance « du vrai Porto Rico, nous permettra d'entrer dans la fraternité qu'implique cet engagement de vie pour l'union des peuples en reconnaissant que Porto Rico est latino-américain et caribéen, est nôtre. »
La FILVEN, héritage de Chavez.
Le ministre de la Culture, Fidel Barbarito, a affirmé que la Foire Internationale du Livre du Venezuela représente « la matérialisation de l'héritage du Commandant Hugo Chavez ».
L'événement littéraire, a-t-il dit, symbolise « son amour de la littérature, du livre non comme marchandise mais comme outil de libération. »
A ce sujet, il a souligné qu'alors que dans d'autres nations, les fêtes du ivre servent aux maisons d'édition à faire des affaires, au Venezuela elle représente « une fête de la culture, de la pensée politique, économique, avec des espaces pour la danse, le cirque, la musique et la théâtre. »
Lors de cette édition, la FILVEN traite de la vie et de l'oeuvre d'Hugo Chavez comme thème de conversations dans plusieurs activités. De plus, il y aura la présentation de livres qui retracent la lutte du Commandant et son amour du peuple, comme « Cien veces chavez » du journaliste et parlementaire Earle Herrera et « Les sept péchés d'Hugo Chavez » de l'écrivain belge Michel Collon.
AVN 23/03/2014
(traduction Françoise Lopez)
