Courrier de l'Orénoque, 21 août 2016
Le dirigeant du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) Jorge Rodríguez a révélé dimanche que 80% des députés d'opposition n'ont pas signé le papier qui autorise la Table de l'Unité Démocratique (MUD) à demander au Conseil National Electoral (CNE) d’organiser le referendum révocatoire contre le président de la République Nicolás Maduro.
Interviewé dans l'émission José Vicente Hoy diffusée par a chaîne privée Televen, il a précisé que sur les 113 députés de droite à l'Assemblée Nationale, 64 n'ont pas signé la demande de referendum révocatoire, c'est à dire que 57% n'ont pas répondu à l'appel qu'on leur a lancé pour qu'ils donnent l'autorisation à leur propre parti.
Selon les déclarations de Rodríguez, 23% ont signé et ensuite n'ont pas mis leur empreinte digitale, une condition de validité essentielle. « Ce qui fait que 80% des députés de la MUD ont décidé de ne pas autoriser ce bloc à mettre en place le referendum révocatoire. »
Dans ce contexte, il a assuré que derrière le grand tapage de la direction de l'opposition pour une soi-disant mise en place du referendum révocatoire, il y a une autre intention. »
« Je suis absolument certain qu'il est complètement impossible de convoquer un referendum révocatoire en 2016 et eux aussi, en sont sûrs, » a-t-il déclaré.
Il a ajouté que s'ils obtenaient les signatures pour organiser un referendum révocatoire, ce serait en mai 2017, quelque chose de « totalement inefficace pour ce que recherche 'opposition, le renversement du président Maduro. »
Il a rappelé que pendant la collecte des signatures, l'opposition a perpétré la plus grande fraude électorale jamais réalisée dans le pays en consignant 610 000 signatures qui ont été ensuite refusée par le CNE « pour graves irrégularités » et parmi lesquelles figuraient 10 995 signatures de morts.
A cause de cela, a-t-il expliqué, ce secteur de l'opposition convoque des mobilisations pour que « la violence cache la réalité et le mensonge auquel ils ont soumis leurs propres gens. »
« Ils cherchent à rééditer ce qu'ils ont fait en avril 2002, ils organisent cette situation de violence » pour prendre le pouvoir, a-t-il soutenu.
En contrepartie, les militants socialistes et révolutionnaires resteront dans les rues pour que les manifestations de violence de al droite dans des lieux publics n'arrive pas jusqu'à la capitale.
Selon Rodríguez, il y a actuellement « une chute retentissante de la direction de l'AN », plus de 54% en ce qui concerne son acceptation par l'opinion publique du pays.
Il a aussi évoqué les luttes entre leaders de partis d'opposition : Henrique Capriles no peut pas accepter qu'Herny Ramos Allup soit mieux accepté que lui dans les secteurs de la bourgeoisie.
Cependant, il a signalé qu'ils « ont essayé d'obtenir une masse critique qui leur permette de ressusciter des situations de violence » dans le pays.
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Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos: