Venezuela: Communiqué sur l'article du New York Times du 19 octobre 2015

traduction Françoise Lopez

Le journal nord-américain The New York Times a publié le 19 octobre dernier un article intitulé "Peu au Venezuela veulent des bolivars mais personne ne peut épargner un centavo" (en se référant à la monnaie de 10 centimes nord-américains) dans lequel ils reprennent leur ligne habituelle de calomnies et d'informations non confirmées sur le Venezuela, son peuple et son gouvernement.

Le texte est consacré à diffuser des mensonges délirants et des anecdotes sorties de leur contexte sur la situation économique du pays, en particulier, on s'acharne contre le Bolivar, la monnaie vénézuélienne.

Le prétendu reportage fait des calculs malintentionnés sur le taux de change au Venezuela et cite des épisodes relatés par de soi-disant personnes interviewées sur des situations quotidiennes comme des achats et des retraits d'argent aux machines automatiques.

Il est regrettable que dans son écrit, le correspondant du NYT à Caracas qui s'en prend à nouveau fallacieusement au Venezuela, ce qui semble être quelque chose de personnel, oublie de mentionner, par exemple, que le taux de change parallèle qu'ils donnent comme valable est déterminé à partir de ce que dit un site web qui pratique le terrorisme cybernétique depuis Miami et Cucuta et sur lequel des agents politiques de l'opposition opèrent dans l'intention d'agresser les Vénézuéliens et de perturber l'économie et ne se base jamais sur les mouvements des transactions de change nationales. Cela est évident quand on prend en compte le fait que la plus récente escalade du prix du dollar, dans cette pitrerie virtuelle, est survenue alors que la frontière avec la Colombie, où a lieu la majeure partie du marché de change parallèle, était fermée.

Ils ne relatent même pas les efforts faits par le Gouvernement National pour protéger la monnaie et le salaire des travailleurs et des travailleuses. Par exemple, rien n'est dit sur le fait que le change préférentiel de 6,30 bolivars pour 1 dollar est uniquement destiné à des biens prioritaires comme les aliments et les médicaments.

Pour l'information des lecteurs du NYT, cette sorte de change a garanti la bonne alimentation et la bonne santé des Vénézuéliens et des Vénézuéliennes, une réussite qui n'est pas seulement reconnue par les autorités nationales mais que l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a décidé d'appeler son plan d'éradication de la faim "Hugo Chávez Frías" en l'honneur du Leader historique de la Révolution Bolivarienne qui a dirigé pendant 14 ans les avancées dans ce domaine qui sont promues, maintenues et protégées aujourd'hui en grande partie grâce à cette prérogative économique de protection de notre monnaie.

L'article ne parle pas non plus des augmentations systématiques du salaire minimum que le Président Nicolás Maduro a approuvées pour protéger les revenus des travailleurs et des travailleuses. Il ne parle pas non plus des taux de change pour les biens non préférentiels et parle timidement des plans du Gouvernement National pour garantir au peuple l'accès aux produits alimentaires du panier de la ménagère à des prix justes et dans de nombreux cas, préférentiels malgré les fortes pressions exercées par les transnationales des aliments et les entreprises oligopolistiques nationales.

Enfin, il est important de rappeler aux lecteurs du NYT que malgré la fallacieux scénario de débâcle économique qu'envisage cet article, le Venezuela a atteint ces derniers mois des réussites historiques en matière sociale qui sont un exemple pour beaucoup de pays des 5 continents parmi lesquelles on peut citer la mise en place d'un plan pour un logement digne pour tout le peuple, qui en un peu plus de 3 ans, a construit presque 1 million de logements, le renforcement des universités nationales pour garantir l'accès gratuit et massif à l'enseignement supérieur, une sécurité sociale qui fournit des pensions et des retraites équivalentes, au moins, à 100% du salaire minimum, l'éducation gratuite à tous les niveaux et un service de santé publique de qualité gratuit pour tout le peuple.

Ce sont quelques thèmes que nous proposons au NYT d'aborder dans de futurs articles sur notre Patrie, qui est un thème récurent dans ses pages. Nous sommes sûrs que ces sujets susciteront un grand intérêt parmi ses lecteurs et ses lectrices.

Source en espagnol:

http://www.avn.info.ve/contenido/venezuela-rechaza-publicación-del-diario-nyt-que-se-distorsiona-realidad-económica-del-pa%C3%AD

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