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Nous, membres du Comité des Victimes des guarimbas et du coup d'Etat Perpétuel, en notre condition de victimes et de membres des familles de victimes de la violence politique survenue en avril 2013 et de février à juin 2014, exprimons notre condamnation des récentes mesures adoptées par le Président des Etats-Unis envers le Venezuela qui constituent une claire instrumentalisation à des fins politiques du discours sur les droits de l'homme. En ce sens:
Nous condamnons la vision partiale et sélective du Président des Etats-Unis d'Amérique sur la situation des droits de l'homme au Venezuela qui cherche à passer sous silence et à déformer les actes de violence et de haine débordante qu'a vécu notre pays pendant la période de février à juin 2014 et essaie de montrer les auteurs intellectuels et matériels de ces événements, y compris Leopoldo Lopez, comme des victimes du pouvoir d'Etat en oubliant les personnes véritablement touchées directement et indirectement par cette violence politique.
Nous déplorons que le Président des Etats-Unis utilise sa condition pour tenter de provoquer l'impunité pour les graves violations des droits de l'homme et les crimes contre l'humanité qui sont de la responsabilité de Leopoldo Lopez et d'autres dirigeants politiques de notre pays, rendant par cela évident leur faible engagement envers la justice et les droits de l'homme.
Nous exhortons la communauté internationale à condamner les prétentions unilatérales du Président des Etats-Unis d'utiliser le thème des droits de l'homme comme excuse pour intervenir dans la politique intérieure de la République Bolivarienne du Venezuela et promouvoir de nouveaux épisodes de violence comme ceux qui sont survenus d'avril 2013 et de février à juin 2014 avec les regrettables conséquences pour des centaines de familles vénézuéliennes.
Nous demandons aux autorités de l'Etat vénézuélien de condamner les pressions du Président des Etats-Unis et de rester fermes dans leur volonté de faire justice et de sanctionner toutes les personnes impliquées dans les regrettables événements survenus de février à juin 2014, y compris Leopoldo Lopez et Antonio Ledezma.
traduction Françoise Lopez
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