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Par Percy Francisco Alvarado Godoy

Remettre des prix à ces contre-révolutionnaires et fascistes en les taxant de soi-disant combattants pour la liberté est devenu une coutume éhontée aux Etats-Unis.

La « multi-primée » Yoani Sanchez est une preuve vivante de cette façon d'agir de la part de ceux qui soutiennent, financent et organisent la plus grossière guerre médiatique contre Cuba et d'autres nations comme le Venezuela. D'autres mercenaires aussi ont reçu ces prix, souvent soutenus par une liasse de billets imméritée et sale.

Comme ce programme a apporté un certain succès à ses promoteurs et à ses bénéficiaires en obtenant le sur-dimensionnement médiatique de figures de peu d'importance et de faible impact social dans leur pays d'origine, les Etats-Unis ont fait un nouveau pas dans cette direction en annonçant l'attribution d'un prix à la fasciste vénézuélienne et rebelle Maria Corina Machado.

Maria Corina Machado vient d'être reconnue aujourd'hui par la fondation pour les Systèmes Electoraux (IFES) qui a son siège à Washington avec ce qu'on appelle le prix Charles T. Manatt. La raison ? Une plaisanterie douteuse qui la distingue comme « défenseure de la liberté et de la démocratie », rien moins que de la part de l'actuel directeur de l'IFES, l'ex président colombien Andres Pastrana. D'autres membres de la direction de l'IFES comme le président de l'Assemblée de Direction, Peter G. Kelly et son vive-président William J. Hybl ont aussi à leur tour « chanté les louanges » de la vedette fasciste.

Le montage du show de remise des prix est prêt pour avoir lieu le 1° octobre prochain, rien moins qu'à Washington.

Ce prix, qui est attribué en mémoire d'un défunt dirigeant démocrate nord-américain est remis chaque année en trois catégories : à un homme politique républicain étasunien, à un autre homme politique démocrate et à « un membre de la communauté internationale qui se consacre à la lutte pour la démocratie et les droits de l'homme. »

Antérieurement ont été primés le président de l'Institut Fédéral Electoral du Mexique , le Dr. Leonardo Valdes Zurita, la défenseure kényane de la lutte pour la liberté de genre Maimuna Mwidau, le juge sud-africain Johann Kriegler, l'ancien administrateur de l'Agence pour le Développement International des Etats-Unis, M. Peter McPherson et le ministre de l'Intérieur et des Municipalités du Liban Ziad Baraud.

Le sur-dimensionnement médiatique de membres de l'extrême droite, d'éléments manipulateurs et d'autres sujets d'idéologie ultra-conservatrice comme Yoani Sanchez et Maria Corina Machado est une expression de plus de la guerre idéologique contre les gouvernements progressistes et une façon grossière de déguiser et de déformer les processus politiques légitimes sur lesquels mise la majorité du peuple.

La nouvelle marionnette de l'Empire se promène aujourd'hui, orpheline et pleine de colère, par les couloirs du Vatican et d'autres sièges de gouvernement, guidée par le soutien qu'elle a reçu de l'extrême droite internationale.

Resumen Latinoaericano y del Tercer Mundo, 14 juin 2014

(traduction Françoise Lopez)

LA QUESTION DES PRIX AUX ETATS-UNIS ET MARIA CORINA MACHADO
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