Le président Mauricio Macri a considéré que le Venezuela « est un désastre » et s'est déclaré étonné qu'il y ait des gens qui continuent à croire que dans ce pays, « on pratique la démocratie. »
A ce sujet, il a averti que le kirchnérisme conduisait l'Argentine vers les mêmes sortes de problèmes. »
« C'est un désastre », a déclaré le chef d'Etat au journal britannique Financial Times qui lui demandait son point de vue sur la qualité des institutions au Venezuela.
« Je ne peux pas comprendre comment certaines personnes peuvent dire qu'au Venezuela, on pratique la démocratie. Ca, ce n'est pas la démocratie, » a indiqué Macri qui a remarqué qu'il a toujours « lutté » pour un referendum révocatoire du mandat de Nicolás Maduro à la tête du gouvernement vénézuélien ainsi que pour la « libération des prisonniers politiques » dans ce pays.
Il a signalé que si son Gouvernement n'avait pas corrigé la direction prise par les politiques économiques du kirchnérisme, l'Argentine se serait jetée « dans les mêmes problèmes » que traverse le Venezuela.
« Il n'a pas été facile de contrebalancer l'économie après une décennie de mensonges. Ils amenaient l'Argentine vers la même sorte de problèmes que le Venezuela affronte maintenant, » a souligné le président dans une interview accordée au Financial Times avant de partir pour New York pour assister à l'Assemblée Générale des Nations Unies.
Le Président a assuré qu'il ne croit pas aux « leaders messianiques » mais au « travail d'équipe » et même s’il a reconnu certaines difficultés pour atteindre les objectifs de sa gestion, il a soutenu que « chaque jour, on avance un peu plus. »
« Tout en peut pas changer en à peine quelques mois mais chaque jour, on avance un peu plus, » a souligné Macri et il a ajouté : « Je comprends que la plupart des décisions que j'ai dû prendre n'ont pas été faciles pour beaucoup de gens. »
A ce sujet, il a signalé que « s'il y avait eu une autre solution, je l'aurais prise mais il n'y en a pas. » De toute façon, Macri s'est montré confiant dans l'avenir en assurant que « l'Argentine est à présent un endroit qui attire les investisseurs » internationaux et il a souligné qu'il y a des raisons de se réjouir puisque « finalement, nous apprenons de nos erreurs. »
Le président Mauricio Macri est arrivé dimanche à New York où il assistera à l'Assemblée Générale des Nations Unies.
Avant son discours, prévu pour mardi, le président a participé à la session d'ouverture de la Clinton Global Initiative, à l'Hotel Sheraton Times Square de Nueva York avec le premier ministre de l'Italie Matteo Renzi, le maire de Londres,Sadiq Khan, l'économiste nigériane Ngozi Okonjo-Iweala et l'ex président des Etats Unis Bill Clinton, qui a joué le rôle de modérateur.
Publié le 21 Septembre 2016 par Bolivar Infos
Resumen Latinoamericano/ 20 Septembre 2016.-
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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