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Le vice-président du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) Diosdado Cabello a déclaré lundi que l'assassinat de personnalités publiques et de fonctionnaires de police dans le pays "n'était pas dû au hasard".
Il a assuré qu'il s'agit d'un plan pour démotiver et démoraliser la population vénézuélienne dans la situation politique et économique actuelle.
"Tout cela nous fait penser, à nous, que cela n'est pas dû au hasard, cela doit faire partie d'un plan pour démotiver et démoraliser notre peuple. Nous lançons un appel aux nôtres, nous sommes en avril, un mois qui représente pour nous la résurrection de 2002 mais c'est aussi le 19 avril, c'est un mois de combat pour la paix", a-t-il déclaré.
Cabello a mentionné parmi les pertes qu'il y a eu ces derniers jours le député suppléant du Conseil Législatif de l'état de Táchira, César Vera, le maire de la municipalité de La Ceiba de Trujillo, Marcos Tulio Carrillo, les policiers Otto Márquez Molina et Nicole Melissa Pérez Soler, le dirigeant du mouvement de jeunes JPSUV à Cojedes, Ángel Benavides, entre autres.
Lors d'une conférence de presse du mouvement socialiste dans l'état de Táchira, Cabello a appelé instamment la population à se préparer à tout acte de déstabilisation qui pourrait survenir après que le dirigeant d'opposition Leopoldo López ait annoncé "qu' en avril, c'est ça ".
"La droite a dit qu'en avril, c'est ça, nous devons nous préparer à voir de quoi il s'agit, nous sommes obligés de défendre notre peuple, la Constitution et la Révolution Bolivarienne. Ceux qui cherchent des bandes ont toujours été vaincus par le peuple. Maintenant, ça va être pareil, le peuple va les vaincre. La seule différence va être l'accord des patrons des médias qui conspirent contre la Patrie", a-t-il noté.
Cabello a déclaré que les plans de la droite nationale et internationale pour en finir avec le processus révolutionnaire dans le pays "vont au-delà du camarade Nicolás Maduro" puisque à droite, ce qui leur importe, ce n'est pas la stabilité démocratique mais de "remettre aux empires du monde les richesses du Venezuela".
Condamnation de la violence à Tachira
Cabello s'est solidarisé avec le peuple et le gouvernement de Tachira face aux dernières violences qui s'y sont déroulées et a manifesté tout le soutien du mouvement révolutionnaire au gouverneur José Gregorio Vielma Mora.
"Pour nous, ces faits sont regrettables (...), qu'un petit groupe ait mis en échec cet état et sa population. Nous manifestons notre solidarité envers le peuple de Tachira qui souffre des actes de personnes qui n'ont pas compris le jeu de la démocratie. Ils ont endeuillé un pays entier ces derniers jours.
Il a appelé instamment les secteurs d'opposition à respecter les règles de la démocratie et à débattre des idées pour avoir plus de sympathisants et non d'opter pour la violence. "On ne peut pas faire de la politique de cette façon ni ici ni nulle part ailleurs".
Pour finir, il a rappelé que le défi du Gouvernement Bolivarien est la paix et l'engagement envers tous les Vénézuéliens. "Nous ne voulons pas la confrontation, nous ne voulons pas la haine, nous savons que ce n'est pas un chemin facile".
T/Meibert García
Courrier de l'Orénoque, 4 avril 2016
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
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