Ils n’avaient laissé qu’une terre sèche. Une plaine raclée jusqu’au cœur. Un sol si fatigué de ne produire que de la canne à sucre empoisonnée. Là où on avait cessé de semer, on a continué à labourer, et après le passage et le repassage de la charrue, le vent est venu arracher la couche supérieure. Tout s’est érodé. Les pluies ont emporté ce qui restait. La terre s’est fendue partout et dans ses failles s’est engouffré l’oxygène qui a tué les micro-organismes. Quand elle se craquèle, elle est presque déjà stérile. Imaginez un corps ainsi maltraité, un corps de 2400 hectares. Une chose pareille doit faire mal.
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