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traduction Françoise Lopez
Caracas, 19 juin AVN.- Les relations d'amitié entre le Venezuela et le Brésil ne seront pas perturbées par la provocation du groupe de sénateurs brésiliens qui s'est rendu ce jeudi à Caracas pour participer à des activités promues par des secteurs d'extrême droite, a signalé aujourd'hui la seconde vice-présidente de l'Assemblée Nationale, Tania Díaz.
"Cette visite, une situation provoquée pour générer l'inimitié entre les deux pays ne va perturber en aucune manière les bonnes relations qui existent, ont existé et existeront entre le Venezuela et le Brésil", a assuré Diaz, accompagnée par la députée Marelis Pérez.
Le groupe de députés, dirigé par l'ex sénateur, ex candidat à la présidence du Brésil et opposant au gouvernement de Dilma Rousseff, Aécio Neves, a dénoncé de soi-disant manques de liberté au Venezuela et a annoncé que des actions commenceraient pour encourager le Marché Commun du Sud (MERCOSUR) et l'Union des Nations sud-américaines (UNASUR) à faire des déclarations contre la République du Venezuela.
"Ce sont des situations qui cherchent à rendre nos pays ennemis mais on ne va pas jeter par terre tout ce que le Commandant Chavez et Lula (Da Silva) ont fait pour les avancées dans la région.
"Il y a une mauvaise intention pour faire chanter et gêner l'action de la justice, en plus de perturber les bonnes relations entre le Venezuela et le Brésil", a déclaré Diaz à ANTV.
"Le but est le même que celui de l'extrême droite: isoler le pays, saboter les tentatives d'intégration mais en plus, isoler le Venezuela et contribuer à ce plan d'action de blocus, de guerre totale qui met le Venezuela en état de siège", a-t-elle dénoncé.
Elle a indiqué qu'avec cette visite, on a aussi essayé de faire chanter la justice vénézuélienne dans ses actions pour éclaircir et déterminer les responsabilités dans le plan de coup d'Etat - dirigé par Leopoldo López, Antonio Ledezma et María Machado - qui a provoqué 43 assassinats en 2014 parmi lesquels celui d'un jeune à moto décapité par un câble posé dans une rue de Caracas par un groupe de choc mobilisé par les organisateurs du coup d'Etat.
"Ce n'est pas un chantage qui va freiner la justice", a assuré l'autorité du Parlement national.
Au nom de l'Assemblée Nationale, elle a exigé le respect des institutions vénézuéliennes comme le fait le pays avec toutes les institutions brésiliennes.
Elle a signalé que le Venezuela respecte la condition de sénateurs du groupe qui s'est rendu à Caracas. "Nous, nous respectons leur condition de sénateurs , nous respectons le Parlement, le Gouvernement du Brésil et (nous exigeons) que nos institutions soient respectées", a-t-elle déclaré.
Pour sa part, la députée Marelis Pérez a informé que le 30 juin prochain aura lieu une réunion avec les membres du Parlatino pour dénoncer ces politiques contraires à l'esprit d'unité que met en place la Révolution Bolivarienne dans toute l'Amérique Latine.
Source en espagnol:
http://www.avn.info.ve/contenido/fracasó-provocación-derecha-brasilera-venezuela
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