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traduction Françoise Lopez
ÚN | AP.- L'ex président brésilien Fernando Henrique Cardoso s'est joint au groupe d'hommes politiques étrangers qui participeront à la défense des deux opposants vénézuéliens emprisonnés.
Cardoso a annoncé lundi que sur demande de l'ex premier ministre espagnol Felipe González, il a décidé de rejoindre le groupe d'ex élus et d'hommes politiques qui soutiennent l'équipe qui défend le dirigeant de Voluntad Popular, Leopoldo López, et le maire de la métropole de Caracas, Antonio Ledezma.
L'ex président brésilien, sociologue de profession, a dit à la chaîne colombienne Blu Radio qu'il soutiendra l'équipe des deux opposants emprisonnés en tant qu'homme politique et qu'il était disposé à se rendre au Venezuela rapidement et à parler avec ceux à qui il faudra des raisons qui ont amené l'arrestation de Lopez et de Ledezma.
A une question sur la position du gouvernement de la présidente brésilienne Dilma Rousseff sur la crise qu'affronte le Venezuela, Cardoso a répondu qu'il n'y a pas eu une manifestation "très ferme" dans ce cas.
"La question de la démocratie doit revenir au premier plan dans la région et en particulier au Venezuela" a dit celui qui est aussi dirigeant du Parti de la Social Démocratie Brésilienne. Cardoso a gouverné le Brésil entre le 1° janvier 1995 et le 31 décembre 2002.
Les sénateurs du parti de l'ex président, Aecio Neves et Aloysio Nunes, se sont joints au groupe de parlementaires brésiliens qui ont prévu de se rendre au Venezuela pour constater la situation des prisonniers politiques, a annoncé la veille le parti d'oposition local Voluntad Popular dans un communiqué.
Gonzalez a affirmé lundi qu'il agira en tant qu'expert extérieur comme le prévoit la législation vénézuélienne pour aider la défense de Lopez et de Ledezma à obtenir que les deux hommes politiques soient jugés en toute liberté.
L'ex premier ministre espagnol s'est manifesté en faveur d'un "dialogue urgent" au Venezuela pour affronter ce qu'il considère comme "une très grave crise économique et sociale" et a déclaré à la station de radio colombienne La W Radio que les efforts que fait le bloc de l'UNASUR pour aider à résoudre la situation complexe du Venezuela sont "franchement insuffisants".
"Toute personne peut entrer dans le pays mais une personne comme lui (Gonzalez) qui veut entrer comme un proconsul et interférer (dans nos affaires), le moins que puisse faire un gouvernement sérieux, c'est de le mettre dans un avion et de le renvoyer chez lui", a dit le vice-président de la commission de politique extérieure du congrès vénézuélien, le député légitimiste Saúl Ortega, en se joignant aux critiques du parti au pouvoir contre la politique socialiste espagnole.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé la semaine dernière Gonzalez d'être impliqué dans des actions de conspiration, ce qui a été réfuté par l'ex premier ministre.
Lopez a été arrêté en février 2014, accusé d'avoir promu des actes de violence dans la capitale alors que Ledezma a été arrêté le mois dernier et accusé des délits de conspiration et d'association de malfaiteurs. Les deux opposants sont détenus à la prison militaire de Ramo Verde.
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