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Caracas, 27 mars AVN.- Des mères et des grand-mères de tout le pays se sont mobilisées ce vendredi dans les rues de Caracas pour défendre la paix et condamner la campagne de terrorisme psychologique qui a utilisé des enfants et même payé des femmes pour qu'elles dénoncent le faux enlèvement de leurs fils dans le but de provoquer l'angoisse dans le pays.
Les femmes se sont réunies dès le lever du jour sur la place Morelos, à Bellas Artes, pour, de là, aller vers la place Bolívar, dans le centre de la ville. Avant le parcours, elles ont remis un document à la Défenseure du Peuple et una utre au Ministère Public. Dans les deux cas, les mères ont demandé aux autorités d'exercer leur autorité pour défendre les enfants.
La campagne qui, cette fois, a utilisé un si noble secteur de la population, les enfants, a été dénoncée par des dirigeants politiques et sociaux du pays. Récemment, le maire de Caracas, psychiatre de métier, Jorge Rodríguez, a signalé que l'utilisation de rumeurs et de fausses nouvelles reproduites sur les réseaux sociaux ont pour but de "substituer à la réalité un ordre symbolique qu'ils veulent imposer à travers les médias".
Après l'échec de toutes les attaques impulsées par l'extrême droite, cette nouvelle campagne psychologique cherche à saper la stabilité émotionnelle du peuple en utilisant les enfants, a dénoncé Rodríguez le 25 mars dernier.
Dans ce contexte, les mères se sont mobilisées aujourd'hui à Caracas alors que dans 7 autres états se déroulaient des mobilisations locales.
Les mères ont marché avec des pancartes: "Mes fils et mes filles doivent être respectés." Une d'entre elles, Katherine Aquino, a manifesté son rejet de cette nouvelle menace: "C'est quelque chose de cruel parce qu'ils jouent avec la stabilité et la tranquillité des mères."
au milieu des consignes, des pancartes, de la musique et des expressions de joie qui caractérisent le peuple révolutionnaire, Francia Torrealba a exprimé la volonté des femmes et des mères de défendre la patrie. "Nous sommes ici parce qu'il faut défendre notre pays de cette nouvelle attaque".
Judith Rondon, une participante à cette concentration, a déclaré que cette campagne psychologique fait partie d'un montage organisé par la droite vénézuélienne. "C'est la droite qui s'oppose à nos changements sociaux et qui, en suivant les ordres de l'empire, a voulu déstabiliser notre patrie", a-t-elle dénoncé.
De même, elle a souligné que les mères vénézuéliennes ne sont pas disposées à tolérer cette situation, c'est pourquoi, a-t-elle affirmé, elles resteront mobilisées.
La première dame de l'état de Tachira, Karla de Vielma, s'est rendue à Caracas pour participer à cette marche. Dans ses déclarations aux médias, elle a souligné que "nos enfants sont dans les "simoncitos" (centres d'éducation initiale), dans les écoles bolivariennes, ils profitent des places récupérées dans la révolution. Nos enfants grandissent dans un pays libre, indépendant et souverain", a-t-elle déclaré, contrairement à l'utilisation que font de nos enfants des groupes radicaux de droite.
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