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traduction Françoise Lopez
Caracas, 20 janvier AVN - Dans les médias digitaux et sur les réseaux sociaux, on incitent à la guerre économique au Venezuela, a dénoncé ce mardi la journaliste Esther Quiaro.
"La guerre économique que vit aujourd'hui le Venezuela et qui veut en finir avec la Révolution Bolivarienne et l'héritage du commandant (Hugo) Chavez ne se fait pas seulement dans les chaînes de distribution d'aliments et de produits de première nécessité, elle se fait aussi dans les médias digitaux et sur les réseaux sociaux qui jouent un rôle important dans ce type d'opérations", a déclaré la journaliste pendant l'émission El Desayuno, transmise par Venezolana de Televisión, à laquelle elle participait.
Dans son analyse, Quiaro a expliqué que la campagne de déstabilisation perpétrée par des secteurs de droite, qui comprend la guerre psychologique et économique s'intensifie jour après jour à travers les médias et les réseaux sociaux "qui utilisent les mêmes acteurs au moyen de messages qui cheminent rapidement et qui souvent n'aucune base réelle".
En ce sens, la journaliste a invité ses homologues des différents médias imprimés ou audiovisuels à enquêter sur la réalité du pays. "Ce processus d'investigation nous manque parce que, généralement, le journaliste ne va pas à la source, ils prennent plutôt les informations comme réelles ou se nourrissent de rumeurs et de campagnes."
"Nous avons été témoins de la façon dont dans d'autres pays, et cela n'est une surprise pour personne, des modèles d'opinion sont produits à partir de faits faux ou assez inexacts et à ces informations, on donne une énorme résonance contre le Gouvernement National" a-t-elle rappelé.
Elle s'est référée au double langage de ceux qui critiquent l'Etat pour de soi-disant violations de la liberté d'expression mais ne parlent pas des violations du Code d'Ethique que commettent les entreprises privées de communication "quand elles manipulent ou déforment une information pour discréditer l'Etat".
La journaliste a fait un parallèle entre le Venezuela d'aujourd'hui et ce qui s'est passé au Chili sous la présidence de Salvador Allende, en 1973, avec la guerre économique (pénurie, accaparement et inflation), grèves et violence qui ont déchaîné l'instabilité politique et le coup d'Etat soutenu par les Etats-Unis qui a joué sur l'affaiblissement du gouvernement progressiste d' Allende.
"Au Chili, on a mis en place des agents du peuple qui ont réussi la distribution de façon organisée. On a obtenu quelque chose effectivement mais c'est que la guerre économique n'était pas seulement dans les chaînes de distribution qui organisaient tout cela, elle était aussi dans les médias qui encourageaient la campagne contre ce Gouvernement".
Quiaro a critiqué les entreprises vénézuéliennes qui sont "des parasites de l'Etat, vivent des subventions et des devises, avoir des devises les intéresse plus que produire. A cause de cela, ceux qui n'enquêtent pas ne savent pas, par exemple, comment se met en place et comment fonctionne ce processus."
A cause de cela, elle a insisté sur la nécessité d'enquêter et a affirmé: "Les campagnes sont là et nous continuerons à les dénoncer".
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